Épilogue
Une silhouette sombre progressait sur les feuillages de la forêt. Elle traquait sa proie. Le souffle haletant de cette dernière permettait de la suivre facilement.
Soudain, une clairière. La victime continuait à courir, mais la silhouette, drapée d’une cape noire et d’un vêtement uni de la même couleur, ainsi que d’une capuche, lui tomba dessus.
Ce fut fini en un seul coup de poignard. Soudain, un déclic se fit entendre.
Des arbalètes automatiques… Manquait plus que ça, pensa la silhouette noire.
Des flèches sortirent d’un seul coup des fourrés. Elle furent soudain arrêtées, comme par un champ de force. La capuche de la silhouette tomba. C’était une jeune femme.
Elle sauta, et plongea en direction des arbres, pour de nouveau courir sur leur sommet. Elle visait la tour, là-bas, au loin. Dans moins de deux minutes, elle y serait. Il était temps.
Elle avait dû déjouer plus d’une quinzaine de piège, et tuer au moins vingt-cinq soldats. Lorsqu’elle fut à la tour, elle vit la lourde porte fermée. Elle sentit que quelque chose n’allait pas.
Elle sentit l’air vibrer au dessus d’elle, et elle s’écarta juste à temps pour éviter l’épée d’un homme, habillé tout de blanc.
- Qui êtes vous?
- Mon cher Artix… Toujours si méfiant?
- Qui êtes vous?
La jeune femme fondit sur le dénommé Artix tout en dégainant deux poignards. Le héros en blanc interposa son épée. Il répéta sa question.
- Qui êtes vous? Et comment me connaissez vous?
Son interlocutrice ne répondit pas. Elle leva une jambe qu’elle posa sur la lame de la large épée pour se propulser en arrière. Surprit, Artix recula et trébucha.
Lorsqu’il leva la tête, il vit des étoiles métalliques fondre sur lui. Il les esquiva avec un enchaînement rapide de plusieurs mouvements.
- Artix, laisse moi passer. Tu n’est pas assez fort. Et tu le sais.
La femme avait parlé d’une voix supérieure. L’homme fit un bond de plusieurs mètres et fit plonger son épée sur son adversaire. L’épée s’arrêta net devant la tête de la femme, bloquée par un champ de force.
- De la magie dérivée. La seule personne au monde à savoir faire ça c’est… Siamena?
- Je vois que ta mémoire se rafraîchit.
- Pourquoi? Pourquoi venir ici et maintenant, m’affronter dans ces circonstances?
- Quelles circonstances?
- Aurait tu oublié Siamena?
- Non. Mais c’est fini.
Elle lança un poignard dans le bras d’Artix. Son cri perçant déchira la nuit.
- Ne m’aime tu plus, Siamena?
- L’amour est comme un flambeau. Plus il dure, plus il se consume.
- Bien. Si c’est ça, je ne faillirai pas à ma mission.
Il changea son épée de main et assena un violent coup sur le bras droit de Siamena. De nouveau, un champ de force apparut. Et la fille tomba.
- Nous avions apprit à nous battre ensemble, il me semble, Siamena.
Elle se releva.
- Tu était le seul à bien maîtriser ce coup. Le fait de frapper violemment avant de procéder à un croche-pied n’était pas mon fort.
Il la frappa à la seconde où elle fut de nouveau debout. Elle retomba. Il avait lâché son épée. Il n’attendit pas qu’elle se relève. Il la frappa, enchaînant les coups, pour l’obliger à se retourner.
Elle le fit, malgré elle, et il plaça un genou entre ses omoplates. Soudain, son bras blessé s’enflamma, et les flammes prirent de l’ampleur, alimentées par des lianes. Le feu se mit à briller.
Une lumière puissante. Il lui mit un coup à la nuque et l’ensemble implosa. Elle cria de douleur, à cause de la brûlure.
Ses yeux la piquait. Dans un ultime effort, elle recouvrit son cou d’un fine couche de glace, et, contractant tout ses muscles, se retourna violemment. Elle attrapa le bras d’Artix, et elle les téléporta au sommet de la tour.
Elle le poussa, mais il se rattrapa à sa cape. Elle tomba avec lui. Des ombres vinrent obscurcir sa vue et ses pensées était brouillées. La pression et l’humidité de l’air changea brutalement.
Elle reçu de l’eau en quantité, qui alourdit ses vêtements.
- Je reconnais bien là les Fils des Éléments, dit elle. Toujours à abuser de leurs pouvoirs quand il ne faut pas.
Elle fit disparaître sa tunique et sa cape, pour se retrouver en tenue de combat, plus légère. Son corps devint lave. Le sol se rapprochait de plus en plus.
Mais les ténèbres était partis. Elle frappa le sol d’un puissant champ de force et se projeta dans les air, frappant son adversaire avec force.
Elle était tombée plus vite à cause de l’eau qu’il avait lancé. Mais c’était une erreur de sa part. Elle inversa leurs positions et le fit frapper le sol. Il parla une dernière fois.
- Pourquoi…? Je t’aimais…
- Tu m’observera depuis le ciel. Sache que le projet Chronologia est en marche.
Elle entra dans la tour. Laissant derrière elle des cratères, et un cadavre.
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Introduction
Les changelogs