Chapitre 14
Au meme moment :
- Allez, viens Trahess, fais pas ta chochotte !
- Je suis là pour m’entraîner pas pour aller vandaliser des bâtiments avec une bande de... de garçons mal lunés ! Mes frères et sœurs n'approuveraient pas ça !
- Allez, oublie ces gens ! Viens t'amuser !
- Ces gens ? Nous sommes les fils des éléments, OK ?! J'ai juste à dire un mot et t'es mort, alors respecte nous un peu !
- Hé calme-toi ! On va juste rigoler un peu !
- On va où cette fois ?
- A la place centrale, mettre un peu de pagaille au marché !
- La place centrale ? Vous n'y pensez pas ! Si on se fait arrêter ?
- Arrête de flipper. Il ne va rien se passer et puis tu as ta magie !
Trahess avait atterri dans ce village après une longue marche de deux semaines. Elle avait rencontré une bande de garçons qui ne pensaient qu'à mettre la pagaille dans leur village.
Certains d'entre eux avaient déjà passé des nuits en prison, mais rien ne pouvait les arrêter. Leur chef s'appelait Raïm mais tout le monde le surnommait Caïd.
Elle se sentait obligée de les suivre, car elle était la seule à pouvoir les défendre en cas d'attaque. Elle les suivit et se retrouva malgré elle à voler et à renverser les affaires, à frapper et à cogner.
Évidemment la police de l'AR débarqua immédiatement. Trahess lança des rayons d'eau qui furent bloqués par les pouvoirs de la police.
- Cours ! cria Caïd. Les ARiens sont trop forts !
- Ayewm ! cria Trahess.
Les policiers s’arrêtèrent.
- Ça nous laisse quelques minutes ! Il faut y aller !
Une fois à la base, un vieux bâtiment délabré caché au milieu des habitations, Trahess demanda :
- C'est qui les Aériens ?
- Pas les Aériens, les ARiens. dit Rox, un jeune homme aux cheveux roux et à la musculature impressionnante. C'est ceux qui travaillent à l'AR, on les surnomme comme ça.
- On peut pas continuer comme ça Caïd. Je ne me joindrais plus à vous pour aller saccager la ville.
- Si tu nous dénonces je te bute !
- Et qu'est-ce qui m’en empêche ? Tu n'es pas capable de te défendre.
- Je te propose un duel. Maintenant. On se bat sans tes pouvoirs, si je gagne tu restes, si tu gagnes, libre à toi de nous dénoncer.
- Très bien, Raïm.
- Trois, deux, un, go !
Trahess fondit sur son adversaire et commença à le frapper. Elle savait se battre. Elle avait passé son enfance à se mettre dans des situations difficiles à l'école.
Elle le mit violemment à terre et menaça de le tuer en lui brisant la nuque. Il se rendit et se releva. Mais à se moment là, il plongea la main dans la poche de Trahess.
Et récupéra TormentRoot. Il prit l'objet dans sa main et dit à Trahess de s'incliner si elle ne voulait pas qu'il détruise l'objet, si cher aux yeux de la jeune femme.
Elle refusa et riposta par un coup de pied à la tempe, mais avant qu'il atteigne sa cible, Caïd détruisit le canalisateur.
- Non ! Non, non, non ! Ça ne peut pas être vrai ! Je vais me réveiller ! Pourquoi tu as... Je vais te réduire en purée de gobelins !
Trahess lança un sort de l'Eau le plus puissant qui soit. Un rayon partit et grossit de plus en plus. Une pointe se forma au bout et fonça vers Caïd.
Mais, comme ce qui était arrivé à Lynn, le rayon devint incontrôlable. L'eau partit dans tous les sens et inonda la base. L'eau montait de plus en plus et aucun d'eux ne pouvait sortir.
Lorsque l'eau arriva à sa taille, Trahess voulu lancer un autre sort mais Caïd l'en empêcha.
- N'aggrave pas les choses, OK ?
- J'essaie de tout réparer !
- Et comme tu vois, ton premier sort s'est mal terminé et l'eau continue de monter !
- Tout ça est de ta faute ! Si tu n'avais pas détruit ...
- Tu veux pas la fermer ? Mettons nos différents de coté, et barrons-nous!
- Et les autres ?
- Tu tiens vraiment à les sauver, quitte à crever ?
- Je ne suis pas lâche, comme toi. J'y vais !
- C'est ça, va crever !
Caïd avança lentement, et arriva à la trappe. C'était une trappe au plafond permettant de s'échapper en dernier recours. Elle menait au toit de l'immeuble où la bande s'était installée clandestinement.
Il ouvrit la trappe et grimpant en s'agrippant au mur et arriva à sortir. Il fut soudain rongé de remords.
- Je dois y aller, je dois y aller, je dois y aller, j'y vais !
Il sauta, et retomba dans l'eau glacée.
- Trahess ! J'arrive !
- Aide-les à grimper plutôt ! Ils arrivent. J'en ai deux qui ne savent pas nager et on a plus pied ici, je pense que c'est pareil pour toi.
- Ouaip.
- Fais monter les trois autres et viens m'aider à rapatrier ceux-là avant que l'eau n'atteigne le plafond !
- Ils sont montés, je te rejoins.
Il nagea avec peine et arriva à coté de Trahess.
- On fait quoi ?
- Prends en un sur ton dos je prends l'autre.
- Il faut se dépêcher, on à quatre-vingt-dix secondes tout au plus !
Ils arrivèrent à temps sous la trappe et firent monter leurs deux compagnons.
- Vas-y en premier, dit Trahess à Caïd.
- Mais, et toi ?
- On a pas le temps, grouille-toi !
Le jeune homme monta, et Trahess fut submergée par l'eau. Elle sentit soudain une main. Elle l'agrippa et se retrouva sur le toit, trempée, mais vivante. Elle reprit son souffle et demande :
- Tout le monde est là ?
- Je ne vois pas Rox !
Trahess plongea et émit une onde, comme un radar. Elle repéra un objet, ou un corps, sous l'eau, et fonça dans sa direction. Elle l'attrapa et remarqua que ce n'était qu'une planche.
Elle fonça vers la trappe pour reprendre son souffle mais l'ouverture avait disparue.
Elle entendit une voix provenir de l'autre coté, sûrement celle de Rox :
- Fin du combat, vainqueur : Caïd.
Et elle perdit connaissance.
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Introduction
Les changelogs